Paro nacional en Colombia el lunes contra políticas de Duque

Bogotá, 5 septembre (RHC)- Des dirigeants opposants, des usagers de réseaux sociaux et d’importants syndicats de la Colombie sont en train de convoquer une nouvelle grève nationale avec des manifestations pour exprimer leur rejet de l’administration d’Iván Duque lundi prochain tandis que le pays sud-américain traverse l’étape d’isolement sélectif depuis le début du mois.

Parmi les principaux mots d’ordre figure la condamnation du Décret 1 174 qui établit des changements dans le monde de l’emploi. En effet, la loi en question publiée fin-août détermine un plafond dans le système de protection sociale pour garantir son accès à des travailleurs à temps partiel, étant donné qu’ils n’atteignent pas un salaire minimum, ils ne cotisent pas au système de pensions. 

Les syndicats indiquent que cela pourrait encourager les embauches à mi-temps, fomentant la précarisation de la classe ouvrière.

Ils soulignent que les patrons économiseraient plusieurs charges sociales de leurs subordonnés. Ces changements ont déjà été qualifiés de « réforme de l’emploi » par la Centrale Unitaire des Travailleurs.

Un autre point à l’origine de la grève est l’indignation généralisée après le prêt de 370 millions de dollars pour la compagnie aérienne Avianca, autorisé par l’exécutif colombien moyennant le Fonds de Mitigation d’Urgences.

La grève aura lieu dans le cadre de l’assouplissement du confinement et les participants protesteront aussi contre la violence et les assassinats de leaders sociaux.

En effet c’est le point principal signalé par le FARC, la Force Alternative Révolutionnaire du Commun, le parti politique formé après les accords de paix entre le gouvernement le mouvement de guérilla du même sigle.