Quito, 7 septembre (RHC)- Le groupe de gauche du composant latino-américain de l’Assemblée Parlementaire Eurolat, a condamné des actions du gouvernement de l’Équateur contre des leaders du Mouvement de la Révolution Citoyenne, persécution qu’il a qualifiée de politique et judiciaire.
La dénonciation a été rendue publique dans un communiqué par des membres du Parlement Andin, du Parlement Latino-américain, du Parlement Centraméricain et du Parlement du Marché du Sud.
Dans le communiqué, des représentants de ces instances ont signalé que l’Affaire Rébellion, contre Paola Pabón, l’actuel préfet de la province de Pichincha et contre les dirigeants de la Révolution Citoyenne Virgilio Hernández et Christian González, outre la judiciarisation de la politique, combine une série d’actions juridiques et administratives irrégulières.
À ce sujet ils ont considéré qu’il y a une menace contre leurs droits fondamentaux car l’on prétend les condamner pour le délit de rébellion, supposément commis durant les protestations populaires de 11 jours en octobre 2019 contre des mesures économiques du gouvernement et considérée comme un paquet néo-libéral.
Après avoir affirmé que les conditions adéquates n’ont pas été réunies pour la défense, ils ont décrit ce qui s’est passé en Équateur comme un nouvel exemple d’un problème plus grand existant dans toute l’Amérique Latine, connu comme « lawfare' ou judiciarisation de la politique ou guerre juridique.
« L’on veut de nouveau utiliser des moyens judiciaires pour interférer dans le processus politique et démocratique, cherchant à éviter le retour de la Révolution Citoyenne, de ses militants et de l’ex-président Rafael Correa, à la vie politique du pays, ont-ils indiqué.