La coalition équatorienne UNES exige que le Conseil électoral participe aux prochaines élections

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2020-09-26 09:21:46

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La caravane a parcouru Quito pendant presque deux heures.

Quito, 25 sept (RHC) Une caravane de la coalition équatorienne UNES, Union Pour l'Espoir, a parcouru Quito pour demander au Conseil National Electoral (CNE) d'autoriser son couple présidentiel (Andrés Aráuz-Carlos Rabascall) à participer aux élections de 2021.

Des dizaines de voitures avec des partisans et des badges du mouvement du Centre démocratique, qui fait partie de l'UNES, ont circulé dans la ville pendant deux heures, tout en attirant l'attention des gens et en criant des slogans comme «participons », «Rejetons la dictature qu'on veut nous imposer», «Pourquoi ont-ils peur de la révolution citoyenne», entre autres.

«C'est une action pour qu'ils ne trichent pas avec la démocratie», a déclaré l'ancien député et leader du mouvement de la révolution citoyenne, Virgilio Hernandez. Il a souligné que cet acte civique a pour but d’aider le peuple à décider démocratiquement de son destin et à voir Andres Arauz comme une option gouvernementale d'unité nationale.

Le 22 septembre dernier, l'UNES a fait parvenir au CNE, via internet, la documentation requise pour enregistrer son binôme électoral, dans lequel l'ancien président Rafael Correa (2007-2017) était candidat à la vice-présidence.

Andrés Aráuz a dénoncé la manœuvre politique visant à obtenir du CNE la disqualification de la candidature de Rafael Correa, ce qui entraînera son remplacement par le journaliste Carlos Rabascall en tant que colistier.

Rafael Correa est politiquement disqualifié après avoir été condamné à huit ans de prison par un tribunal équatorien pour le crime présumé de corruption dans l'affaire dite des "Pots-de-vin 2012-2016".

L'un des avocats de l'ancien dirigeant équatorien, Fausto Jarrín, a dénoncé qu'il existe "un processus de vengeance par la fonction judiciaire" contre Correa, quelques heures après avoir appris que la Cour nationale de justice (CNJ) avait ordonné sa localisation et son arrestation.

Jarrín a lié cette décision de la CNJ aux intentions de Correa de revenir au gouvernement en tant que candidat à la vice-présidence. "La simple mention de la possibilité qu'il (Correa) soit candidat génère ce type de réaction dans toutes les institutions de l'État", a-t-il déclaré.

La décision de la CNJ informe également la CNE que l'ancien président sera disqualifié à vie de toute fonction élective populaire, et annule définitivement ses options de participation aux élections de 2021.

(Telesur)



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