Guatemala, 18 janvier (RHC) Des milliers de migrants qui voyagent depuis le Honduras à destination des États-Unis sont coincés dans l’Est du Guatemala  car leur avancée a été bloquée par des policiers et des militaires, tandis que des centaines sont déjà retournés à leur pays.

D’après Telesur, la caravane de migrants honduriens qui a traversé le Guatemala à destination des États-Unis, n’a pas pu être freinée par les autorités car plus de 3000 personnes ont franchi les cordons de sécurité de 300 policiers.

Après l’entrée au Guatemala, le groupe dispersé passait la nuit dans le département de Chiquimula, dans l’est,  frontalier avec le Honduras. Beaucoup d’entre eux se trouvaient au bord de la route suite à une longue journée marquée par des luttes contre les forces de sécurité et ils n’ont pu avancer que 50 kilomètres.

Des milliers de Honduriens, entre hommes, femmes et enfants, ont été arrêtés par l’Armée au kilomètre 117 vers l’Atlantique, dans l’intersection de Vado Hondo, dans le département de Chiquimula.

L’Institut guatémaltèque de Migration a informé qu’au cours des deux derniers jours il avait déjà renvoyé 600 personnes au Honduras. L’entité a également confirmé le passage d’une multitude ce samedi avec laquelle le groupe de migrants honduriens qui traverse maintenant le Guatemala est formé de plus de 9000 personnes qui ont assuré qu’elles sont seulement de passage et qu’elles cherchent à arriver à la frontière avec le Mexique.

La Police Nationale Civile a uniquement rapporté que les migrants continuent leur marche. Ils les ont approvisionnés en eau et ils  les ont mis en garde contre  les risques de leur déplacement vers le territoire des États-Unis.

Depuis le Guatemala on a informé que la caravane qui traverse en ce moment le pays dans le but d’arriver à la frontière avec le Mexique est formée de 9000 personnes alors qu’au début on avait dit qu’elles seraient au nombre de 6000.

La caravane a démarré en groupes  depuis mercredi dernier de la ville hondurienne San Pedro de Sula, suite à un appel lancé à travers les réseaux sociaux pour former la première mobilisation migrante de 2021 et elle cherche à imiter d’autres qui se sont lancées dans la même aventure à la fin-2018.

Quelques migrants ont révélé à la presse guatémaltèque qu’ils ont décidé de se joindre à la nouvelle caravane en raison du manque d’emplois provoqué par la pandémie du Covid-19 au Honduras, pays qui a été aussi touché en novembre dernier par les ouragans « Eta » et « Iota ».