Un autre ancien-guérillero colombien est assassiné

Editado por Reynaldo Henquen
2021-02-15 10:01:45

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Bogotá, 15 février (RHC)-L’ex-combattant des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, Armée du Peuple, FARC-AP, Leonel Antonio Restrepo a été abattu dans la municipalité de Cañasgordas, a rapporté ce dimanche le parti de Los Comunes, qui a précisé qu’il était devenu le neuvième ex-rebelle assassiné depuis 2021.

Depuis la signature de l’Accord de paix en 2016, 258 signataires de l’Accord de paix ont été assassinés.

À la hauteur de la municipalité de Cañasgordas, dans l’ouest d’Antioquia, des hommes armés ont intercepté la moto sur laquelle se déplaçaient l’ancien combattant et un membre de sa famille.

Restrepo, ancien chef du front 34 des FARC-AP, avait avancé son processus de réintégration aux Espaces territoriaux de formation et de réintégration (ETCR) de La Blanquita, situé à Frontino, également à l’ouest du département.

Le crime a eu lieu dans le département d’Antioquia dans une nouvelle zone de réintégration (NAR) de La Blanquita, dans la municipalité de Frontino.

Bien que l’attaque ait eu lieu dans la matinée du samedi 13 février, le corps n’a pu être identifié que dans la nuit.

Ce samedi, l’ex-combattant se déplaçait en moto avec un accompagnateur de la ville de Medellin vers Frontino.

Au niveau de la municipalité de Cañasgordas, ils ont été interceptés par des hommes armés qui les ont abattus tous les deux.

Son compagnon, Alexander Mejia, qui était un membre de la famille d’un Xintegrante des FARC-EP et un habitant de La Blanquita, est décédé des heures plus tard dans un centre de santé à la suite de ses blessures.

Ce samedi, des fonctionnaires du Bureau du Procureur ont confirmé la découverte du corps de Juan Carlos Correa, ancien membre des FARC-AP qui était en cours de réintégration et qui était porté disparu depuis plus de 20 jours.

Correa a été retenu par des inconnus alors qu’il se déplaçait sur une route entre San Andrés de Cuerquia et la vallée de Toledo, dans le nord d’Antioquia.

Duván Jaramillo, conseiller aux droits de l’homme du parti Comunes (anciennement FARC) dans le département, a expliqué que l’emplacement de la fosse où se trouvait le corps de Juan Carlos Correa a été rendu possible par les informations fournies par des membres présumés du groupe criminel Pachelly, qui seraient responsables de la disparition et du meurtre.

 



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