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Caracas, 25 février (RHC) Le Conseil National Électoral (CNE) du Venezuela a condamné les mesures coercitives unilatérales prises par l’Union européenne à l’encontre de 19 fonctionnaires et magistrats de la nation sud-américaine.
Par un communiqué officiel, l’organe électoral suprême a réaffirmé sa mission principale qui est d’assurer et de faciliter l’expression libre et absolue de la souveraineté du peuple vénézuélien, par l’exercice de son droit de vote.
À cette fin, 'il exclura de tous les instruments et recours à sa disposition toute prétention étrangère à interférer ou à conditionner ses responsabilités constitutionnelles et légales', indique le document.
À cet égard, le CNE a affirmé que les prétendues sanctions du Conseil des affaires étrangères du bloc communautaire s’adressent à ceux qui garantissent le droit à la participation politique démocratique et à la réalisation des processus électoraux.
Il a ajouté que la véritable intention des mesures punitives était de porter atteinte à la volonté démocratique du peuple vénézuélien et d’entraver l’exercice de la souveraineté politique.
L’Union européenne a estimé que les élections qui ont eu lieu le 6 décembre dernier au Venezuela n’ont pas respecté les normes démocratiques, malgré l’approbation de centaines d’observateurs internationaux, qui en ont validé la transparence et la légitimité.
En réponse au nouveau paquet de sanctions contre 19 fonctionnaires vénézuéliens, les autorités de Caracas ont déclaré persona non grata l’ambassadrice européenne Isabel Brilhante Pedrosa et lui ont accordé un délai de 72 heures pour quitter le territoire national.
Outre la confirmation de l’expulsion de la représentante du bloc, le Gouvernement bolivarien a mis en garde les missions diplomatiques de l’Allemagne, de la France, de l’Espagne et des Pays-Bas, considérant ces pays comme les promoteurs des nouvelles mesures coercitives.