Buenos Aires, 1er mars (RHC) Le Groupe de Puebla a réitéré son appel à retrouver la tradition et l’équilibre de la présidence de la Banque interaméricaine de développement -BID-, aux mains d’un latino-américain, comme cela a été le cas depuis sa fondation.
Dans un communiqué, cette alliance composée de figures progressistes de plus de 15 pays a précisé qu’après avoir pris connaissance de l’intention de nommer un dirigeant états-unien à la tête de la BID, le Groupe s’est déclaré préoccupé par le fait que ce choix rompait de façon inédite la tradition de garder à la tête de cette entité un citoyen latino-américain.
En conséquence, il a été proposé de reporter cette élection afin de préserver l’équilibre régional et politique qui a été au cœur de l’instrument financier de développement le plus important en Amérique latine et dans les Caraïbes.
'Face aux réserves justifiées de l’administration actuelle des États-Unis concernant cette élection et à la veille d’une capitalisation qui fera de l’entité le principal instrument financier régional, nous réitérons notre appel pour que soit rétablie la tradition et l’équilibre au sein de la BID', précise l’alliance progressiste.
De même, ceci est indispensable pour la grande tâche de redressement social et de relance économique que doit affronter l’Amérique latine à la suite de la pandémie.
L’élection de Maurice Claver-Carone n’a été possible que sous la pression indue de la précédente administration de Donald Trump. Les abstentions d’importants pays comme l’Argentine, le Chili et le Mexique et la grande majorité des Européens, ont mis en évidence le refus de la rupture d’une tradition de garder à la tête de la Banque un Latino-Américain, a souligné le Groupe. (Source : Prensa Latina).