Lima, 5 avril (RHC)- La candidate progressiste Verónika Mendoza a rencontré des dizaines de chefs d’entreprise, à une semaine des élections générales péruviennes, et leur a proposé une alliance stratégique, fondée sur des règles claires et une planification économique.

La candidate du bloc de gauche Ensemble pour le Pérou (JP) a fait l’approche en ouvrant un dialogue virtuel avec plus de 25 représentants de divers secteurs d’entreprises et les membres de l’équipe économique de ce bloc.

Elle a exprimé l’intention de poursuivre le dialogue pour construire une alliance stratégique entre 'le secteur des entreprises patriote et honnête et notre futur gouvernement, si le peuple nous donne sa confiance'.

Elle a décrit les mesures d’urgence à prendre face à la crise sanitaire et économique, avec la vaccination générale et ordonnée contre le Covid-19 et le renforcement du système de santé et des allocations familiales, des crédits à des conditions favorables aux entreprises, en particulier aux petites entreprises, et des investissements dans les infrastructures, pour relancer l’économie.

Mendoza a ajouté que son gouvernement éventuel fixera des règles claires, afin de planifier, de mettre de l’ordre, par exemple avec un aménagement du territoire élaboré par l’Etat, les chefs d’entreprise et la population, pour décider des activités économiques à réaliser dans chaque territoire, qui soient durables et qui permettent la création d’emplois.

Elle a ajouté que les chefs d’entreprise auront en « Ensemble nous Pouvons », un allié qui encouragera les investissements dans les infrastructures pour le décollage de secteurs économiques importants, investira dans la production d’énergie bon marché et plus propre, pénalisant à l’avenir.

Parmi les chefs d’entreprise participants se trouvaient le président de la Société Nationale des Industries (SIN), Ricardo Márquez, qui s’est félicité du dialogue et qui a déclaré qu’il était nécessaire depuis des décennies.

Les chefs d’entreprise ont exposé la situation critique à laquelle sont confrontés plusieurs secteurs économiques et ils ont fait des propositions, des recommandations, posé des questions et des revendications, et ils ont convenu avec « Ensemble nous Pouvons » de la nécessité de réformer l’État et de lutter contre la corruption.

Parmi les chefs d’entreprise figuraient  également les présidents des associations d’Exportateurs (Adex), Erik Fisher, des Micro-chefs d’entreprises de Villa El Salvador, Sergio Oscco, et de la Convention de l’Agriculture et de l’Élevage Péruvien (Conveagro).

L’ancien ministre et chef d’entreprise Salomon Lerner, l’important agro-exportateur Samuel Dyer et des dirigeants de l’Association péruvienne des industriels du vêtement et du secteur touristique, s’y trouvaient aussi, entre autres.

Source Prensa Latina