Prague, 15 avril (RHC) Prague, la capitale de la République tchèque, a été choisie pour accueillir le premier mini-sommet entre les présidents russe et nord-américain Vladimir Poutine et Joe Biden.

L’annonce a été faite ce mercredi, sur son compte Twitter, par le vice-Premier ministre tchèque, Jan Hamacek .

Le ministre des Affaires étrangères par intérim a ajouté qu’il avait demandé à ses ambassadeurs à Moscou et à Washington de proposer cette ville comme lieu possible de la rencontre, non encore fixée.

L’offre répond à la proposition de Biden d’utiliser un pays européen pour le rendez-vous, à l’instar des déclarations du porte-parole russe, Dmitri Peskov.

Poutine et Biden ont eu la veille une conversation téléphonique au cours de laquelle le second a montré sa volonté d’établir des relations stables avec la Russie.

L’Autriche et la Finlande ont également proposé d’accueillir ce mini-sommet.

Le bureau du président finlandais, Sauli Niinisto, a déclaré que ce pays avait toujours offert ses bons offices diplomatiques.

En ce qui concerne la possible rencontre Poutine-Biden, nous avons fait part aux deux parties de notre volonté d’organiser cette rencontre, a déclaré Le bureau du président finlandais, faisant référence à l’annonce faite hier, après une conférence téléphonique des deux chefs d’État.

La présidence finnoise a précisé que la proposition d’effectuer le rendez-vous au plus haut niveau a été faite il y a quelque temps en Russie et aux États-Unis, bien avant la conversation téléphonique de la veille.

En février dernier, Moscou et Washington sont convenus de proroger pour une nouvelle période de cinq ans le Traité de réduction et de limitation des armements stratégiques offensifs, signé en avril 2010 à Prague, en dépit de la crise profonde dans les relations entre les deux pays.

Les États-Unis appliquent des sanctions unilatérales à l’encontre de la Russie sous divers prétextes et prévoient d’augmenter les sanctions contre les entreprises qui participent à l’achèvement du gazoduc Nord Stream 2, qui acheminerait directement du gaz russe en Allemagne.

Poutine a alors proposé un sommet des plus hauts dirigeants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Russie, États-Unis, Chine, France et Royaume-Uni) pour aborder des questions d’intérêt mondial.

Source Prensa Latina