"On est en train de nous tuer" un cri de vaste secteurs de la population colombienne.

New York, 28 avril (RHC) Les Nations Unies (ONU) se sont déclarées «préoccupées» par l'augmentation de la violence en Colombie, dans les territoires contrôlés par des groupes armés illégaux et des organisations criminelles, tout en appelant à l’arrêt «immédiat» des hostilités, et au respect des droits de tous les habitants des territoires touchés par le conflit », rapporte Europa Press.

Les Nations Unies ont dénoncé que cette violence, aggravée ces dernières semaines, vise principalement les communautés, les défenseurs des droits humains, les dirigeants sociaux et les anciens guérilleros des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC)

«Ces événements violents, dont les conséquences sur la vie des individus et des communautés est grave, se produisent dans des territoires avec une présence de l’État limitée où les groupes armés illégaux et des organisations criminelles, des trafiquants de drogue et de personnes et le recrutement de mineurs sont monnaie courante», a souligné Europa Press.

Les Nations Unies ont exhorté le Gouvernement d'Iván Duque à renforcer les mesures visant à protéger efficacement la vie et les droits des personnes habitant dans les territoires touchés par les conflits et la violence.

Ces expressions de préoccupation face à la violence dans ce pays sud-américain se produisent au milieu des dénonciations du gouvernement vénézuélien, présidé par Nicolás Maduro, au sujet des incursions au Venezuela de "groupes armés irréguliers" provenant de la Colombie.

Depuis le 21 mars, l'armée vénézuélienne se bat contre les groupes armés «irréguliers» colombiens qui tentent de prendre le contrôle de l'État d'Apure.

Dans ce sens, Caracas accuse le gouvernement de Bogotá et la CIA, de parrainer ces bandes qui répondent à  leurs intérêts.

Source Prensa Latina