Ramallah, le 20 mai (RHC) Israël a tué aujourd’hui un Palestinien et en a blessé plusieurs par des bombardements dans des zones civiles de la bande de Gaza, en dépit des efforts diplomatiques déployés pour mettre fin au conflit.
Les attaques visaient des locaux de la ville de Gaza. Elles ont frappé la rue Al-Saftawi, une avenue commerçante, mais elles ont également visé le centre-ville de Deir al-Balah et le sud de Khan Younis.
Tel-Aviv a indiqué qu’il avait attaqué quatre maisons appartenant à des commandants du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et ce qu’il a identifié comme une 'infrastructure militaire' et un dépôt d’armes caché dans un immeuble.
L’un des bombardements a détruit une maison familiale à Khan Younis et les 11 habitants, qui dormaient dans une autre partie de la maison par peur, ont été blessés et hospitalisés. Des éclats d’obus ont tué une femme et blessé trois autres personnes dans une résidence voisine.
D’après le bilan des victimes signalées par le ministère de la Santé dans la bande de Gaza jusqu’à ce jeudi, elles s’élèvent à 227, dont 64 enfants et 38 femmes, ainsi que 620 blessés, pour la plupart civils.
Toutefois, des sources de la presse occidentale font état de 238 Palestiniens tués depuis le 10 mai dernier, date du début des affrontements.
Environ 58000 résidents ont fui leurs maisons pour éviter de périr au milieu de l’escalade de la violence déclenchée par l’armée de Tel-Aviv et renforcée après que dans les dernières 24 heures le premier ministre sioniste, Benyamin Nétanyahou a même rejeté les pressions de l’allié américain pour diminuer les attaques.
Netanyahou a réfuté les demandes du gouvernement du président Joe Biden de mettre fin à la campagne, ce qui dans les milieux diplomatiques, est considéré comme le premier désaccord public entre les deux alliés depuis le début des combats, et un comportement qui complique les efforts internationaux pour parvenir à un cessez-le-feu.
Aujourd’hui, le chef de la diplomatie allemande, Heiko Mass, est censé négocier avec de hauts responsables israéliens et de l’Autorité palestinienne, mais pas avec le Hamas, après l’échec de l’adoption à l’ONU d’une résolution présentée par la France et bloquée précisément par les États-Unis.
Source Prensa Latina