Téhéran, le 11 juin (RHC) Le président iranien Hasan Rohani a réaffirmé que ni la guerre économique ni la pandémie du coronavirus ne pourront freiner le développement de son pays.

Dans un discours prononcé lors de la cérémonie de lancement de plusieurs projets nationaux dans le secteur de l’énergie, Rohani a indiqué que son gouvernement inaugure en moyenne un barrage tous les 50 jours et une usine de traitement des eaux tous les deux mois.

"Aujourd’hui, nous avons inauguré la 56 digue du pays (...) Tout cela a été réalisé pour dire au monde que la guerre économique et le coronavirus ne pourront pas nous empêcher de travailler pour la prospérité du bien-aimé Iran, même s’ils ont ralenti notre progrès", a affirmé le dirigeant persan.

Rohani a dénoncé que, sans les sanctions et le blocage des effectifs et des biens imposés à l’Iran par le "méchant" Donald Trump, l’ancien président des États-Unis entre 2017 et 2021, Téhéran aurait inauguré plus de projets d’infrastructure. Le président a estimé à 14 milliards de dollars les effectifs bloqués par Washington au cours des quatre dernières années.

Rohani a déclaré que l’Iran neutralisera à nouveau les sanctions cette année comme il l’a fait en 2015, année où il a signé avec le Groupe 5+1 l’accord nucléaire, au nom officiel du Plan Intégral d’Action Conjoint (PIAC ou JCPOA).

Le président a assuré à la nation que les États-Unis n’auront d’autre choix que de lever les sanctions qu’il a imposées à l’Iran après leur sortie unilatérale du pacte nucléaire.

Entre-temps, les délégations iranienne et les pays signataires de l’accord nucléaire de 2015, à savoir le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine et l’Allemagne, à l’exception des États-Unis qui ont abandonné le pacte en 2018, travaillent à Vienne, capitale de l’Autriche, pour remettre la convention sur les rails.

(HispanTV)