Brasilia, 5 juillet (RHC) La commission sénatoriale qui évalue la gestion du gouvernement du Brésil face au Covid-19 (CPI) a approuvé une série de demandes pour enquêter dès aujourd’hui sur le fonctionnement dudit bureau de la haine pendant la pandémie.
En ce sens, les ruptures du secret téléphonique et télématique d’au moins huit membres soupçonnés de faire partie du complot ont été approuvées.
Selon le rapporteur du conseil, Renan Calheiros, ce sont les conseillers ou les anciens membres du Palais présidentiel qui sont responsables de la création et de la diffusion de contenus falsifiés sur Internet.
Centrée ces dernières semaines sur l’affaire des irrégularités dans l’achat de médicaments, la CPI avance, en silence, dans cette ligne d’enquête qui préoccupe le pouvoir exécutif : l’identification et la déposition des alliés du président Jair Bolsonaro.
Ces adeptes auraient diffusé de fausses nouvelles sur la pandémie, comme déconseiller le port de masques et encourager le traitement avec des médicaments inefficaces, comme la chloroquine.
Jusqu’à présent, la commission a également demandé aux entreprises responsables des médias sociaux de publier les contenus des comptes liés au groupe, afin d’éviter que les preuves ne soient effacées.
L’objectif est de déterminer qui est derrière la diffusion de fausses nouvelles et la relation avec le Gouvernement.
Pour le moment, la CPI tient l’administration de Bolsonaro en haleine avec les récentes allégations de corruption au Ministère de la Santé impliquant l’achat de vaccins anti-Covid-19.
La semaine dernière, une demande de procès politique à des fins de destitution a été présenté à la Chambre des députés basée sur 23 types de crimes commis par l’ex-militaire avant et pendant la pandémie qui a fait 524.417 morts et 18.769.808 contaminations par le virus.
Selon le portail Rede Brasil Atual, Bolsonaro acculé a misé sur la machine des fausses nouvelles pour essayer de maintenir unie sa base d’adeptes plus radicale.
On soupçonne que l’un des principaux responsables du cabinet de la haine serait Carlos Bolsonaro, l’un des fils du chef de l’État et conseiller municipal à Rio de Janeiro.
Source Prensa Latina