Poursuite au Venezuela d’une opération militaire contre des groupes criminels

Editado por Reynaldo Henquen
2021-07-09 10:15:42

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Caracas, 9 juillet (RHC) Les Forces d’Actions Spéciales (FAES) du Venezuela étaient toujours déployées aujourd’hui dans le sud-ouest de cette capitale pour contenir les affrontements qui depuis plus de 24 heures sont le fait de bandes criminelles, qui sont soutenues par l’extrême droite politique.

Selon des informations parues dans la presse et dans les médias sociaux, les FAES ont réussi à progresser dans la bande de la cote 905 jusqu’au secteur dit La Gallera, qui était occupé par les criminels depuis des mois et qui est l’un des points de concentration du chef principal connu comme le Coqui.

Des tirs ont été entendus à certains endroits de la ville et des victimes ont été signalées des deux côtés, avec des chiffres non encore confirmés, tandis que les FAES encerclent les criminels dans la partie supérieure de la ville, selon les images et les audio diffusés sur les réseaux par les mêmes criminels et les habitants de la région.

La veille, la ministre de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix, Carmen Meléndez, a assuré que l’opération de sécurité dans les districts de La Vega, Santa Rosalía, El Paraiso, San Juan et El Valle. Elle a offert jusqu’à un demi-million de dollars pour aider à capturer les principaux meneurs.

Elle a également accusé l’extrême droite d’être derrière ces attaques contre la population civile et les forces de sécurité.

Dans son compte sur le réseau social Twitter, la fonctionnaire a indiqué qu’à ce stade, il ne fait aucun doute de la complicité directe, financement et collaboration, avec la planification, la fourniture d’armes, le soutien de communication, par les secteurs de la droite vénézuélienne, avec complicité internationale'.

Les détonations à l’arme longue utilisées par les membres de la bande du criminel vénézuélien bien connu ont commencé mercredi par une attaque contre le Service bolivarien du renseignement national (Sebin), où une fonctionnaire aurait été blessée, selon des rapports officiels.

Au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs chauffeurs ont été blessés le premier jour à la suite de la fusillade qui se poursuit.

Ces derniers mois, les actes de violence commis par des groupes de délinquants urbains se sont intensifiés, parallèlement à d’autres actes commis à la frontière, ce que l’exécutif a dénoncé.

Il s’agit, selon le gouvernement, d’actions coordonnées de l’extrême droite avec la participation des États-Unis et de la Colombie, pour déstabiliser le pays et provoquer une révolte face au processus électoral que vit la nation.

Les actions de ces jours-ci se sont déroulées au milieu de la visite d’une mission exploratoire de l’Union européenne pour vérifier l’état d’avancement du processus préparatoire des élections du 21 novembre.

Source Prensa Latina



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