Lima, 11 août (RHC) Des parlementaires du parti au pouvoir, le Pérou libre, ont nié aujourd’hui les spéculations sur une division imminente dans leurs rangs et ont réaffirmé l’unité au nom d’objectifs communs.
Tant le porte-parole du parti, Waldemar Cerrón, que le législateur, Fernando Herrera, l’un des 21 professeurs qui composent le groupe, dont 13 s’écarteraient, selon les versions de la presse, ont nié leurs divisions et ont confirmé leur engagement envers le président Pedro Castillo.
Herrera a déclaré qu’au Pérou libre il ne se produira pas ce qui s’est passé au sein du groupe d’extrême droite Renouveau Populaire qui, à moins de deux semaines de l’installation du parlement a perdu quatre de ses 13 membres.
Le groupe de 37 législateurs est composé de militants du Pérou libre et de membres d’une branche syndicale du corps enseignant dirigée par l’actuel chef de l’État.
'Nous resterons unis, nous avons une maturité politique grâce à la lutte syndicale ; nous ne voyons pas l’arbre mais la forêt ; nous ne voyons pas d’intérêts particuliers mais ceux du peuple, qui a voté pour nous, non pas pour les grands entrepreneurs ou les transnationales', a-t-il dit.
'Nous ne permettrons pas la désunion, j’écarte toute séparation', a-t-il souligné, en soulignant que 'nous sommes en désaccord, mais par consensus démocratique nous assumons les résultats', c’est-à-dire l’élection de Waldemar Cerrón comme porte-parole.
Herrera a ajouté qu’il est prévisible qu’il y ait des divergences dans le groupe mais dans un cadre d’unité au service du peuple.
Le député Jaime Quito a assuré que les spéculations sur une scission imminente dans le groupe parlementaire visent à déstabiliser le gouvernement et son objectif est d’empêcher les changements prévus par l’exécutif.
La députée Betsy Chávez, qui aspirait, elle aussi à devenir porte-parole, a assuré qu’elle ne renoncera pas au Pérou libre malgré les différences qui l’opposent à un secteur du groupe parlementaire et qu’il y a eu discussion lors de l’élection, mais, comme il se doit, le résultat est respecté.
Source Prensa Latina