Caracas, 13 septembre (RHC) Le Venezuela a remis en question les considérations du Haut-Commissaire de l’ONU, Michelle Bachelet, contenues dans le rapport présenté le 9 septembre sur la situation des droits humains dans la nation sud-américaine.

Dans un communiqué publié ce lundi par le ministère des Affaires Étrangères, le gouvernement vénézuélien a affirmé que le rapport en question reproduit des lacunes méthodologiques contenues dans des documents antérieurs du bureau de Bachelet et inclut des affirmations sans fondement, qui n’ont pas été dûment vérifiées avec les autorités de l’État.

À cet égard, le pouvoir exécutif bolivarien a qualifié de fausses les allégations contenues dans le rapport concernant des allégations de détention arbitraire ou de persécution pour l’exercice ou la défense des droits de l’homme, 'parce qu’ils s’inscrivent dans le scénario politique de ceux qui instrumentalisent cette matière pour agresser le pays.

Le Venezuela a pris note des conclusions du rapport du Haut-Commissaire des Nations Unies sur les effets dévastateurs des mesures coercitives unilatérales prises par les États-Unis contre la nation sud-américaine, y compris la baisse de 99 pour cent du revenu national.

Il a également indiqué qu’il existe des éléments permettant de considérer que ces actions punitives impliquent des crimes contre l’humanité, conformément aux documents remis par le Venezuela au Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale.

L’État vénézuélien a réaffirmé sa volonté de coopérer avec le bureau du haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, sur la base du respect de la vérité et des principes d’objectivité, d’impartialité, de dialogue constructif et de non-ingérence dans les affaires intérieures.

Le Venezuela a également réaffirmé son engagement de garantir le plein respect des droits de l’homme comme seule voie pour la réalisation de la paix et de la tranquillité du peuple.

Source Prensa Latina