Quito, 15 septembre (RHC) Le blocage des routes dans plusieurs villes d’Équateur a marqué aujourd’hui le début d’une protestation nationale pour demander au gouvernement de tenir les promesses de campagne et d’appliquer des politiques justes.

L’appel aux actions a été lancé par les syndicats de travailleurs et les organisations sociales, ouvrières et indigènes, qui rejettent la gestion du président, Guillermo Lasso, sur des questions économiques et sociales.

Dans le cadre des manifestations, des groupes d’agriculteurs, dont des riziculteurs, ont bloqué des routes d’accès à des villes comme Guayaquil, Babahoyo et Santo Domingo de los Tsáchilas.

Ils protestent également contre la hausse des prix des intrants agricoles et des carburants.

Les protestations incluaient la suspension de la vente de billets interprovinciaux depuis le terminal terrestre de Guayaquil en raison de la suspension des activités de 17 coopératives de transport de passagers.

Dans d’autres villes comme Riobamba, des syndicats de chauffeurs de taxi sont également descendus dans la rue à cause des préjudices causés par la hausse mensuelle des coûts de l’essence et du diesel.

Des adhérents à l’assurance paysanne ont, de leur côté assuré que la lutte est la voie pour forcer les autorités à satisfaire leurs revendications et à tenir leurs promesses.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux font état de  heurts entre les manifestants et la police à cause de l’utilisation de grenades lacrymogènes pour tenter de briser les barrages des rues.

Il s’agit de la quatrième journée de protestation contre le gouvernement du président Lasso depuis le début de son mandat, le 24 mai dernier. L’administration centrale a reçu de nombreuses critiques pour le maintien des mesures prises au cours de la période précédente et pour l’approbation d’autres mesures préjudiciables aux familles à faible revenu dans le pays.

Les enseignants, les étudiants, les travailleurs de divers secteurs et les citoyens font entendre leur voix dans l’attente de réponses gouvernementales qui aideraient à atténuer la crise économique aggravée par la pandémie de Covid19 et par des mesures ne profitant qu’à une minorité.

Source Prensa Latina