Genève, 21 octobre (RHC) Le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réclamé aujourd’hui aux compagnies pharmaceutiques et aux pays riches la transparence dans la distribution des vaccins anti-Covid-19.

Le mécanisme Covax possède l’argent et les contacts pour acheter les immunisants contre la maladie, mais nous n’avons aucune visibilité sur le moment où les fabricants procèderont à des livraisons, a regretté le microbiologiste à travers son profil sur le réseau social Twitter.

Ceux-ci doivent partager les connaissances, la technologie, les brevets et renoncer aux droits de propriété intellectuelle, a exigé Adhanom, qui a refusé de demander la charité, mais un investissement de bon sens pour la reprise globale.

Les fabricants ne nous ont  dit ni combien de vaccins recevra Covax ni à quelle date et nous ne pouvons pas avoir d’équité sans transparence, a souligné le directeur général de l’OMS.

Avant le sommet du G-20 (les plus grandes économies industrialisées et émergentes de la planète) de la semaine prochaine, nous prévoyons de publier le nouveau Plan stratégique et le budget annuel avec les actions et les ressources pour atteindre les objectifs, a-t-il annoncé.

'Ce qui doit se passer est clair : les pays qui ont déjà atteint l’objectif de 40% de vaccination, qui inclut tous les pays du G-20, doivent céder leur place dans la file de livraison de doses à Covax et le Fonds africain d’achat de vaccins (AVAT)', a-t-il souligné.

Il a rappelé que les membres de ce groupe se sont engagés à donner plus de 200 millions de doses à Covax et que, jusqu’à présent, seulement 150 millions ont été donnés, a-t-il assuré.

Il y a 82 nations qui risquent de ne pas atteindre le but fixé, -a-t-il alerté-, alors que pour les trois quarts d’entre eux il s’agit simplement d’un problème d’approvisionnement insuffisant, a-t-il ajouté.

D’ici là, environ 500 millions de doses d’immunisants seront produites.

C’est le montant supplémentaire dont nous avons besoin pour atteindre l’objectif de vaccination de 40 % de la population de tous les pays d’ici la fin de l’année, a-t-il souligné.

Les obstacles sont la politique et l’appât du gain, a déclaré le directeur général de l’OMS.

Source Prensa Latina