Brasilia, 24 octobre (RHC) La Commission parlementaire d’enquête (CPI), qui a supervisé la gestion gouvernementale auprès du Covid-19, a inculpé le président du Brésil, Jair Bolsonaro, et ses trois fils, ministres, anciens ministres et députés, pour des crimes commis pendant la pandémie.

Bolsonaro est accusé de crimes contre l’humanité.

Dix-huit accusations sont prévues, a avancé l’agence de presse Prensa Latina , sur la base du rapport final, de plus de 180 pages et lu par le rapporteur de la junte, le sénateur Renan Calheiros.

Pour le rapporteur, le gouvernement fédéral a ignoré et a choisi d’agir de manière peu technique et négligente, négligée,pour faire face à la pandémie, en exposant délibérément la population à un risque concret d’infection massive.

Selon le contenu, l’administration a maintenu un cabinet parallèle pour soutenir des mesures dans le domaine de la santé contre les preuves scientifiques.

Il a également travaillé dans l’intention de «l’immunité du troupeau» en général, en tournant le dos aux vaccins, en donnant la priorité aux traitements sans soutien scientifique de l’efficacité, et en s’opposant à l’adoption de mesures sociales non pharmacologiques, comme le confinement social et le port de masques.

Il a également été signalé que l’exécutif de Bolsonaro «a agi délibérément pour retarder l’achat de vaccins, au mépris évident de la vie des Brésiliens», a détaillé le rapport.

Dans un premier temps, le rapport demanderait l’inculpation de Bolsonaro pour 11 crimes, dont le meurtre et le génocide de membres des populations autochtones.

Mais mardi, la direction de la commission a décidé d’exclure ces accusations. Additionnées, les peines prévues par le Code pénal pour les délits de droit commun peuvent atteindre près de 40 ans, en cas de peine maximale. Dans le cas d’une peine minimale, le même calcul conduirait à un peu plus de 20 ans de détention.

Source Prensa Latina