Genève, 28 octobre (RHC) Le Comité d'Urgence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour le COVID-19 a conclu, lors de sa dernière réunion, que la pandémie est encore "loin d'être terminée", et a donc décidé de maintenir l'état d’urgence internationale contre le coronavirus, le 30 janvier 2020.
Selon l'OMS, la 9eme réunion du comité d'experts, qui est convoquée tous les trois mois pour analyser l'évolution de la crise sanitaire, a convenu à l'unanimité que le coronavirus est toujours potentiellement transmissible au niveau international et il nécessite toujours une réaction mondiale.
Le maintien de l'alerte internationale implique la nécessité pour tous les États de continuer à mettre en œuvre des réponses au coronavirus, notamment des mesures de distanciation physique, la vaccination, un diagnostic et un traitement rapides, a déclaré la commission dans un communiqué.
L’organisation a également réitéré l'appel lancé ces derniers mois par le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour que 40 % de la population de tous les pays soient vaccinée d'ici la fin 2021, un taux que de nombreux pays ayant les économies en développement sont encore loin d'atteindre.
Le comité composé par 19 membres, présidé par le français Didier Houssin, s'est inquiété des difficultés rencontrées par l'Afrique pour faire face à la pandémie, alors que ce continent est officiellement la région qui compte le moins de cas dans le monde (six millions sur un total mondial de 243 millions). Le comité a réitéré son appel aux pays pour qu'ils analysent les risques potentiels de transmission lors de grands événements de masse et de voyages internationaux, mais a recommandé que le carnet de vaccination ne soit pas le seul moyen possible pour qu’un voyageur puisse se rendre dans un autre pays.
La pandémie a causé près de cinq millions de décès en 22 mois et bien qu’une baisse des cas et des décès soit enregistrée dans le monde ces deux derniers mois, tout indique que cette semaine on connaîtra une augmentation de ces deux indicateurs, principalement en raison d'un pic d'infections en Europe.
Avec EFE