La défense de la diversité culturelle comme outil de paix en Afrique

Editado por Reynaldo Henquen
2021-11-28 12:01:54

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Luanda, 28 novembre (RHC) La diversité culturelle en Afrique doit être une source de richesse, d’harmonie et de transformation socioéconomique, ont déclaré les dirigeants politiques du continent, qui ont plaidé pour la paix et le développement durable.

Prenant la parole dans le cadre de la Biennale de Luanda-Forum Panafricain pour la culture de paix en Afrique, le président en exercice de l’Union africaine, Félix Tshisekedi a rappelé que le règlement des conflits par la voie du dialogue est un principe fondamental du mouvement panafricain depuis ses origines.

Dans le même temps, l’agenda continental pour 2063 a mis à jour la vision commune d’une Afrique prospère et sûre, a déclaré le chef de l’État de la République démocratique du Congo.

La sagesse, implicite dans les coutumes et les traditions du continent, doit devenir un atout pour stimuler le développement économique, la cohésion sociale et le règlement des conflits, a convenu le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso.

Selon le président angolais, João Lourenço, la jeunesse doit être au centre de toutes les stratégies en fonction de la paix et, en particulier, des pédagogies pour apaiser les esprits les plus enclins aux conflits et à la violence.

Les particularités démographiques de l’Afrique, avec une population majoritairement jeune, posent aux pouvoirs publics un ensemble de défis pour répondre aux besoins et aspirations de ces secteurs vitaux de la société, a-t-il reconnu.

Au sein des économies africaines, a-t-il averti, il y a de multiples contraintes parce que les ressources, bien qu’abondantes, ne sont pas toujours convenablement placées au service du développement national ou sont soumises aux contraintes du marché international.            

Il a estimé que la précarité économique, le manque d’emplois et les conflits internes continuent d’alimenter l’exode de nombreux Africains qui quittent le continent dans des conditions déshumanisantes et au péril de leur vie.

Pour sa part, le Président de Sao Tomé-et-Principe, Carlos Vila Nova, a souligné la valeur des facteurs culturels pour l’intégration régionale et a appelé à la préservation des biens du patrimoine, par l’action concertée des gouvernements.

Selon le chef d’état portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, "la paix est aujourd’hui plus urgente au milieu d’une pandémie et d’une crise économique et sociale", dont les répercussions ont une portée globale.

Le dirigeant européen a également souligné l’importance de renforcer la lutte contre la pauvreté, la xénophobie, les inégalités entre les sexes et d’autres formes de discrimination.

Jusqu’au 30 novembre prochain se tiendra la Biennale de Luanda, avec divers espaces de réflexion et des échantillons de créations artistiques.

Source Prensa Latina



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