Sacha Llorenti : l’ALBA-TCP est le Cœur de l’intégration latino-américaine et caribéenne

Editado por Reynaldo Henquen
2021-12-17 12:53:30

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Caracas, 17 décembre (RHC) Le secrétaire exécutif de L’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique - Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP), Sacha Llorenti a relevé que ce bloc  est au cœur de l’intégration latino-américaine et caribéenne, ce qui a pu être démontré au milieu de la pandémie de  Covid-19.

Dans une interview exclusive accordée à la chaîne Telesur, dans le programme Es Noticia, le fonctionnaire a souligné qu’il est nécessaire de "renforcer toutes les instances d’intégration qui défendent notre souveraineté et nos intérêts".

"La pandémie a contribué à raviver la conscience qu’il est indispensable de changer de cap dans la région (...) ALBA-TCP est le cœur de l’intégration latino-américaine et caribéenne", a indiqué Llorenti.

En outre, il a rappelé que cette année a été une année de victoires pour la région avec la consolidation de la démocratie en Bolivie, après la défaite d’une tentative de coup d’État, ainsi que les victoires électorales au Nicaragua, au Venezuela, à Sainte-Lucie et au Honduras.

A ces faits s’ajoute "la victoire à Cuba contre une attaque de déstabilisation par la volonté d’ingérence des Etats-Unis", a commenté le secrétaire exécutif.

Il a également déclaré que l’Alliance critique l’Organisation des États Américains (OEA) parce que "ce n’est pas une instance d’intégration, c’est le pion des efforts pour appliquer la Doctrine Monroe, ingérence".

S’agissant de l’initiative de l’Observatoire contre l’ingérence  promu à l’ALBA-TCP, Llorenti a souligné l’importance d’avoir une carte sur le fonctionnement de l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays de la région, "parce que l’ingérence ne se limite pas à des déclarations publiques".  Le secrétaire exécutif a expliqué qu’au Sommet de la démocratie convoqué par les États-Unis (USA), son président Joe Biden a annoncé qu’ils allaient investir 400 millions de dollars dans ce qu’ils appellent la 'démocratie', ce qui signifie, en réalité,  renverser l’ordre constitutionnel dans certains pays, promouvoir la division et fournir des fonds économiques à l’opposition", entre autres actions.

"L’Observatoire contre l’ingérence veut établir une carte indiquant où va cet argent, quels sont les organismes non gouvernementaux qui reçoivent cet argent", a-t-il expliqué.

Il a également souligné que certaines organisations non gouvernementales (ONG) "mettent en œuvre la politique étrangère d’autres États dans nos pays".

Source Telesur        



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