Le Président argentin confirme qu’il n’acceptera pas d’imposition du FMI

Editado por Reynaldo Henquen
2022-01-11 10:00:29

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Buenos Aires, 11 janvier (RHC) Le président argentin Alberto Fernández a dénoncé l’intention du Fonds monétaire international (FMI) d’imposer au pays un programme d’ajustement économique, que son gouvernement n’acceptera pas.

Dans un entretien avec la station de radio locale AM 750, Fernandez a déclaré que son gouvernement restait déterminé à rechercher "un accord avec le FMI qui convienne à l’Argentine" et a précisé que, pour l’instant, il excluait que le pays tombe dans un défaut de paiement de la dette.

Le président a cependant dénoncé que l’organisme financier international tente d’imposer un programme avec d’autres ajustements, avec lequel il n’est pas d’accord, car l’objectif de son administration est d’atteindre une croissance économique.

Ce que le Fonds monétaire essaie de faire, une fois de plus, c’est de nous imposer un programme et nous ne sommes pas d’accord là-dessus", a-t-il souligné, cet organisme a une "part de responsabilité dans ce qui s’est passé".

"Il me semble qu’au-delà de la responsabilité que chacun a, le gouvernement et les autorités du fonds de l’époque, ont accordé un prêt inqualifiable en termes techniques, auquel est venue s’ajouter une pandémie : on ne peut demander à un pays comme l’Argentine plus qi¡elle ne peut donner", a-t-il déclaré.

Le FMI a accordé un prêt de 57 millions de dollars au Gouvernement de Mauricio Macri (2015-2019), le plus grand prêt accordé à la nation sud-américaine et le plus important de toute l’histoire de l’entité.

Fernández a également souligné que "personne ne pense sérieusement au monde que l’Argentine peut payer, entre capital et intérêts, 19 milliards de dollars cette année".

Il a souligné que la discussion se concentre sur la façon dont le programme économique doit être élaboré.

"S’il est comme celui que nous proposons, avec la croissance pour faire face aux paiements, ou s’il est, encore une fois, de revenir à la recette éternelle du Fonds, qui implique plus de rajustement, plus de réduction de  l’économie et des importations", a-t-il souligné.

"En 2018, a-t-il dit, l’Argentine ne devait pas un centime au Fonds monétaire. Bien que cela leur déplaît, ce sont les décisions que l’opposition actuelle a prises, qui vont coûter à l’Argentine l’effort de générations, il est préférable de travailler ensemble pour trouver une solution pour l’Argentine".

(Telesur)



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