Moscou, 16 janvier (RHC) Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la tension à la frontière russo-ukrainienne est trop élevée
"Nous avons trop de tension à la frontière, trop de tension dans cette partie de l’Europe", a constaté Peskov dans une interview avec la chaîne CNN.
Il a averti que cette situation était "extrêmement dangereuse pour notre continent".
Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, Moscou veut "une réponse très concrète à ses propositions très concrètes" sur la sécurité en Europe.
Commentant les soi-disant plans de la Russie pour améliorer la situation autour de l’Ukraine, le porte-parole a qualifié ces accusations d’infondées et a déclaré que "nous vivons dans un monde de fausses accusations".
Bruxelles a accueilli la réunion du Conseil Russie-OTAN pour discuter des garanties de sécurité en Europe proposées par Moscou.
La question a déjà été débattue les 9 et 10 janvier à Genève dans le cadre des négociations entre les États-Unis et la Russie, et a également été débattue jeudi dernier au sein de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe à Vienne.
Fin 2021, le ministère russe des Affaires étrangères a publié ses propositions pour les États-Unis et l’OTAN sur les garanties de sécurité en Europe, dans lesquelles il est demandé aux pays de l’Alliance atlantique de s’engager à contenir l’élargissement du bloc et d’exclure l’adhésion des ex-Républiques soviétiques, notamment l’Ukraine.
Le porte-parole du Kremlin a nié les allégations selon lesquelles la Russie serait impliquée dans de récentes cyberattaques contre des organismes publics ukrainiens.
"Nous n’avons rien à voir avec cela, la Russie n’a rien à voir avec ces cyberattaques", a déclaré Peskov dans un extrait de son interview avec la chaîne CNN publié sur Twitter par le journal The Hill.
Selon le porte-parole, il s’agit d’une "autre accusation infondée" contre la Russie.
Les sites web de plusieurs sites gouvernementaux en Ukraine ont cessé de fonctionner pendant quelques heures, ce 13 janvier, après avoir subi une attaque informatique massive. Le message, publié sur le site du ministère de l’Éducation et des Sciences, indiquait que toutes les données personnelles de citoyens auraient été transférées sur le réseau.
Les autorités ukrainiennes ont par la suite indiqué qu’il n’y avait pas eu de fuite de données après l’incident, la plupart des sites ayant été remis en service.
Source Sputnik