81 % des Américains pensent que le terrorisme intérieur est une menace

Editado por Reynaldo Henquen
2022-01-24 10:17:30

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Washington, 24 janvier (RHC) Une enquête récente montre qu’une grande majorité de résidents américains considèrent le terrorisme interne comme une menace pour le pays.

C’est l’un des résultats d’un sondage réalisé par The Economist et YouGov et publié samedi dans le journal américain The Hill. Le sondage a également interrogé l’échantillon sur les groupes de milices de droite, que plus de 50 % considèrent comme une menace pour les Etats-Unis alors qu’un tiers pense qu’ils représentent une "menace immédiate et grave" pour le pays.

En outre, l’étude a précisé que 13 % considèrent les groupes de milices comme une menace mineure, 20 % comme une menace plutôt sérieuse et 33 % comme une menace immédiate et sérieuse.

The Economist et YouGov ont réalisé le sondage du 15 au 18 janvier auprès de 1500 citoyens américains choisis au hasard sur une marge d’erreur de 2,8 points de pourcentage pour tous les répondants et de 3,1 pour cent pour les électeurs inscrits.

Le sondage a évalué les opinions dans les jours qui ont suivi le premier anniversaire de l’insurrection du 6 janvier 2021, lorsque les partisans de l’ancien président Donald Trump ont occupé le Capitole des États-Unis alors que les législateurs révisaient la certification des électeurs de l’État qui indiquait la victoire de Joe Biden. Trump a propagé l’idée de fraude électorale, en particulier, a déclaré que ces élections étaient "la plus grande tromperie électorale de l’histoire".

Certains partisans de Trump espéraient que ce processus aurait pu aboutir à la disqualification de certains électeurs, annulant ainsi le résultat de l’élection présidentielle. Des membres de groupes connus d’extrême droite, dont Oath Keepers, Proud Boys et Three Percenters, ont été accusés d’avoir participé à l’attaque du Capitole.

Une version prétend que les manifestants ont été infiltrés et incités par des provocateurs des agences de renseignement américaines, qui ont orchestré l'"opération de faux drapeau" pour se débarrasser de Trump.

 

Source Prensa Latina



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