Washington 7 février (RHC) Le nombre de crimes de haine aux États-Unis est monté en flèche en 2021 dans plusieurs villes du pays, dont Washington D.C. et Los Angeles, révèle une étude du Centre pour l’étude de la haine et de l’extrémisme dans l’État de Californie.

L’enquête publiée ce dimanche a révélé une augmentation de 46 % des crimes de haine depuis 2020 et les Américains d’origine asiatique ont été les cibles les plus fréquentes au milieu de la pandémie de coronavirus. Les crimes contre eux ont augmenté de 339%.

L’analyse des données montre que Washington D.C. a enregistré le taux le plus élevé pour 100 000 habitants avec 21,6 crimes de haine signalés, suivi de Los Angeles avec 15,5 et San Francisco avec 12,8.

Bien que les Afro-Américains constituent le groupe cible dans la plupart des villes, le nombre de crimes de haine dirigés contre les Américains asiatiques a augmenté de 339 %, les gens les accusant de la pandémie de coronavirus.

Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme d’Europe ont dénoncé à plusieurs reprises le racisme et l’augmentation des crimes de haine contre les communautés minoritaires aux États-Unis. L’un des cas les plus controversés est celui de George Floyd, mort à Minneapolis (État du Minnesota, dans le nord des États-Unis) quand l’agent Derek Chauvin a été filmé en train de presser son genou sur le cou de Floyd pendant près de neuf minutes alors que le détenu se plaignait de ne pas pouvoir respirer.

En effet, selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), de nombreuses victimes de crimes de haine aux États-Unis continuent d’être privées de justice. (Source/HispanTV)