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La Havane, 30 mai (RHC)- Un groupe de sénateurs paraguayens ont analysé ce lundi  de nouvelles révélations sur la complicité présumée de blanchiment d'argent de la procureure générale, Sandra Quiñónez.

Celle-ci a été exemptée, en mars dernier, d'un procès en destitution pour des accusations similaires.

Le sénateur Enrique Salyn a accusé la procureure générale d’avoir classé les affaires liées à un système présumé de blanchiment d’argent intenté contre l’ancien président Horacio Cartes.

Sandra Quiñonez, "n'est qu'une employée de plus" de l'ex-président, impliqué depuis janvier dans les allégations contre Cartes qui incluent le trafic de drogue, et il y a longtemps "qu'elle doit rentrer chez elle", a déclaré le législateur au journal ABC, faisant allusion au débat précédent contre le fonctionnaire.

Selon le journal, Enrique Salyn a vivement contesté le fait que le ministère public n'ait pas enquêté sur l'ancien président pour des délits impliquant des entreprises qu'il possède, comme Tabacalera del Este (Tabesa).

Le parlementaire a appelé la société paraguayenne à "prendre position et à décider si elle est ou non contre le crime organisé", et s'est demandé comment Horacio Cartes "fait l'objet d'une enquête au niveau international et pas dans son pays".

Mme Quiñónez continuera à se lamenter, a-t-il déclaré, de l'assassinat de Marcelo Pecci (le procureur tué en Colombie) sans qu'(elle) ne lève le petit doigt pour perturber les groupes criminels.

Le 22 mars, la Chambre des députés a accepté à la majorité de classer une proposition de mise en accusation de la procureure générale pour manquement à ses devoirs.

Source: Prensa Latina