Le Royaume-Uni réitère son refus au dialogue avec l'Argentine au sujet des îles Malouines.

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2022-06-29 19:03:36

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Londres, 29 juin (RHC) Le Premier ministre Boris Johnson a réitéré le refus du Royaume-Uni de tenir des pourparlers avec l'Argentine au sujet des îles Malvinas, considérant que le différend a été réglé avec la guerre menée il y a 40 ans, a-t-on appris.

S'adressant à la presse britannique lors de son voyage en Espagne pour assister au sommet de l'OTAN, Johnson a révélé les détails d'une rencontre bilatérale avec le président argentin Alberto Fernandez lors de la réunion du G7 en Allemagne.

Je lui ai expliqué qu'il y a 40 ans, le Royaume-Uni a affirmé, au sacrifice de nombreuses vies, le principe selon lequel les habitants des îles Malouines (Falkland pour les Britanniques) devaient avoir le droit de décider de leur avenir sur la base de principes démocratiques et le droit d'être des citoyens britanniques, a-t-il déclaré.

Selon le leader conservateur britannique, qui a assuré que le dialogue avec Fernández était sincère mais amical, "cela, a marqué la fin de l'affaire".

Il a toutefois ajouté qu'en dehors de cette question particulière, sur laquelle, a-t-il dit, nos avis ne sont pas compatibles, les deux nations  ont beaucoup d'autres sujets à aborder, comme les océans, le changement climatique et les moyens de renforcer le commerce bilatéral.

À la suite de la rencontre entre Johnson et  Fernández en Bavière, le président argentin a indiqué que le dirigeant argentin avait exprimé la volonté de son pays de revenir à la table des négociations.

Selon Prensa Latina, Fernandez a également exprimé l'engagement indéfectible de l'Argentine en faveur de la paix, de la fin du colonialisme et le respect du droit international. Il a appelé au rétablissement de vols réguliers entre les Malouines et l’argentine.

Le refus du Royaume-Uni de reprendre le dialogue sur le différend territorial a également été dénoncé il y a quelques jours par le ministre des affaires étrangères du pays sud-américain, Santiago Cafiero, devant le comité de décolonisation des Nations Unies.



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