Le président argentin condamne la répression contre les sympathisants de Cristina Fernandez

Editado por Reynaldo Henquen
2022-08-28 11:09:00

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La Havane, 28 août, (RHC)- Le président argentin, Alberto Fernández, a condamné la violence déclenchée par la police du gouvernement de Buenos Aires contre les manifestants qui soutiennent la vice-présidente Cristina Fernández.

«Aujourd'hui, le gouvernement de la ville autonome de Buenos Aires a déployé une opération de police avec des barrières qui empêchent la libre circulation dans les environs du domicile du vice-président. Loin de contribuer à la tranquillité, elle a généré un climat d'insécurité et d'intimidation», a écrit le chef de l'État sur Twiter.

«J'exprime ma plus vive répudiation de la violence institutionnelle déchaînée contre une manifestation massive de citoyens s'exprimant dans la liberté et la démocratie. Les autorités de la capitale et ses forces doivent s'efforcer d'assurer la sécurité et d'éviter de créer des contextes hostiles», a-t-il ajouté.

Le Président a également indiqué que le maintien de la paix sociale et la garantie de l'exercice de la liberté d'expression du peuple sont une responsabilité institutionnelle.

Il est impératif que le harcèlement de la vice-présidente cesse. Je demande instamment aux dirigeants de l'opposition de cesser toute expression provocatrice et violente, a-t-il déclaré.

La police de Buenos Aires a eu recours, cette fin de semaine, à grenades de gaz lacrymogènes, des canons à eau et des matraques pour réprimer les manifestants près du domicile de l'ancienne cheffe d'État, dans le quartier de Recoleta.

Un journaliste qui couvrait les événements a reçu un coup violent à la tête et plusieurs personnes ont été arrêtées, dont deux députés.

Un groupe de citoyens a brisé les barrières mises en place par les agents pour empêcher ceux qui la soutiennent et l'accompagnent face à la persécution médiatique, politique et judiciaire dont elle fait l'objet, de s'approcher de son appartement.

Comme chaque soir cette semaine, des centaines de personnes y avaient convergé pour chanter et scander inlassablement, parfois jusque tard dans la nuit, des slogans de soutiens et d'affection: "Cristina présidente" "Le peuple aime Cristina", etc.

Les participants à la manifestation ont avancé en chantant vers le bâtiment où Cristina Fernández est détenue, tandis que la police a tenté d'en bloquer l'accès et que des tirs de balles en caoutchouc ont été entendus, ce qui a fait monter la tension.

Les manifestants ont accusé le chef du gouvernement de la ville, Horacio Rodríguez, d'assiéger Cristina Fernández et l'ont tenu pour responsable des attaques contre les citoyens.

Plusieurs autres marches, sans incidents, ont rassemblé des milliers de personnes à Tucuman, Cordoba, et Bahia Blanca.

Source: Prensa Latina



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