Buenos Aires, 2 sept (RHC) Des milliers d'Argentins se sont mobilisés, dans leur pays et à l'étranger, pour défendre la démocratie après la tentative d'assassinat de la vice-présidente Cristina Fernandez.

Des partis politiques, des organisations de défense des droits de l'homme, des syndicats, des personnalités et une large représentation du peuple se sont réunis sur la Place de Mai sous le mot d’ordre « Tous à la place ».

Des dizaines de bus en provenance de diverses régions du pays sont arrivés aujourd'hui à Buenos Aires pour rejoindre la marche devant la Casa Rosada (siège de l’exécutif), après que le président Alberto Fernandez a déclaré ce jour férié pour que la population puisse manifester.

La presse nationale rapporte que le centre de Buenos Aires était plein de monde, tandis que les organisations politiques, sociales et syndicales se sont rassemblées dans l’Avenue 9 juillet, ce qui a interrompu la circulation des voitures.

De leur côté, les Grands-mères et Mères de la Place de Mai, présentes à la marche, ont indiqué que l'organisation avait fermé ses bureaux pour les jours fériés en solidarité avec l'ancienne présidente argentine.

Plusieurs groupes de résidents en Espagne, en Italie et en Allemagne ont exprimé leur rejet de la tentative d'assassinat et ont appelé à un rassemblement l'après-midi dans leurs bureaux diplomatiques respectifs.

Les militants intégrés au Front de tous » ont appelé leurs compatriotes vivant à l'étranger à manifester sous le slogan "avec le drapeau argentin pour défendre la démocratie".

La vice-présidente argentine a été victime d'une tentative d'assassinat jeudi alors qu'elle saluait des partisans dans le quartier de Recoleta. L'agresseur, qui est à la disposition de la justice, est un Brésilien nommé Fernando Sabag Montiel (Source:Telesur).