Le plan de sanctions vise à appliquer des mesures financières aux acteurs criminels qui font peser une menace grave sur la sécurité du peuple haïtien.
La Havane, 22 oct. (RHC)- Le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé ce vendredi à l'unanimité une résolution introduite par les Etats-Unis et le Mexique visant à imposer des sanctions aux groupes armés en Haïti, ainsi qu'à leurs financiers.
Le plan de sanctions prévoit l'application de mesures financières contre les personnes impliquées dans des actes criminels qui infligent une situation de sécurité critique au peuple haïtien.
En ce sens, la mesure condamnerait les responsables de la violence des gangs, du trafic d'armes, des attaques contre le personnel de l'ONU, des enlèvements de citoyens innocents et des violations des droits de l'homme.
"Le régime de sanctions des Nations unies vise à empêcher ces acteurs criminels d'avoir accès aux institutions financières accréditées, ainsi qu'à geler leurs avoirs et à interdire leurs déplacements internationaux", a déclaré l'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield.
Elle a ajouté que les nouvelles politiques de restriction des visas visent principalement les hauts responsables du gouvernement du pays des Caraïbes et les personnes soupçonnées d'avoir des liens avec des gangs de rue et des organisations criminelles, réaffirmant qu'il devrait y avoir des conséquences pour ceux qui contribuent à faciliter le trafic illicite d'armes ou de stupéfiants.
"Les dispositions de l'embargo sur les armes empêcheraient la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects d'armes à des bandes criminelles et à leurs chefs, et le projet de résolution mentionne spécifiquement Jimmy Cherizier, qui est responsable des pénuries de carburant dévastatrices qui paralysent le pays, comme sujet de ces sanctions", a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a souligné que son gouvernement continuera à soutenir le peuple haïtien, rappelant sa dernière opération de pont aérien, lors d'une réunion virtuelle avec les dirigeants de la CARICOM, la Communauté des Caraïbes, une organisation qui a proposé de servir de médiateur pour un dialogue entre les parties en conflit en Haïti.
Source: Telesur
