La Havane, 10 nov. (RHC)- Les forces armées brésiliennes ont écarté la possibilité d'une fraude dans le résultat des élections d'octobre.
Le ministère brésilien de la Défense a rendu public hier un document à 63 pages jetant par terre la thèse de fraude évoquée par le président Jair Bolsonaro, battu dans les urnes par l’ancien syndicaliste Luiz Inacio Lula Da Silva.
Dans son avant-propos du document, le ministre Paulo Sérgio Nogueira ne mentionne aucune anomalie. Il a tout de même affirmé que le système de vote électronique "n'est pas exempt de l'influence d'un éventuel code malveillant qui pourrait altérer son fonctionnement".
Il recommande que le système de justice électorale adopte des mesures pour faciliter l'examen des urnes, qui sont utilisées dans le géant sud-américain depuis 1996 et note que les forces armées n'ont pas enquêté sur des présumés crimes électoraux.
"Je souligne que le travail s'est limité à l'inspection du système de vote électronique, et n'a pas inclus d'autres activités, comme, par exemple, la démonstration de possibles indications de crimes électoraux", peut-on lire dans le contenu du rapport.
En réponse au texte des militaires, le Tribunal Supérieur Electoral (TSE) a répondu qu'il l'avait reçu avec satisfaction, car il ne soulignait pas "l'existence d'une quelconque fraude ou incohérence dans les urnes électroniques".
Pour la Cour, "les urnes électroniques sont une source de fierté nationale et les élections de 2022 sont la preuve de l'efficacité, de la rectitude et de la transparence totale du décompte des voix".
Après le premier tour de scrutin, le 2 octobre, le président du TSE, Alexandre de Moraes, a demandé à la Défense le rapport sur la conclusion de l'audit, mais, de temps à autre, le ministère a indiqué qu'il ne le livrerait qu'après le deuxième tour du référendum (30 octobre), dans un délai maximum de 30 jours.
Source: Prensa Latina