La Havane, 11 nov. (RHC)- La police fédérale (PF) du Brésil a ouvert une enquête pour déterminer si le directeur général de la Division des routes (PRF) de l'institution, Silvinei Vasques, a commis des crimes de prévarication et de violence politique.

L'enquête est menée à la demande du ministère public fédéral en raison des barrages de routes fédérales par des camionneurs partisans du président défait, Jair Bolsonaro, mécontents de la victoire du président Luiz Inácio Lula da Silva dans les urnes.

La police enquêtera sur les soupçons de différents crimes, liés à différents épisodes des dernières semaines indiqués par le ministère public.

Elle examinera si la surveillance des bus avec les électeurs lors du second tour de scrutin du 30 octobre, avec un accent disproportionné sur la région nord-est et contre la décision du président du Tribunal Supérieur Electoral (TSE), Alexandre de Moraes, a respecté la loi, et s'il y a eu une infraction contre le libre exercice du droit de vote.

Silvinei Vasques est également suspect du crime de prévarication, par omission, en n'ordonnant pas des mesures plus énergiques à ses subordonnés pour dégager les artères obstruées par des actes de nature pro-coup d'État après le référendum.

Les procureurs soutiennent également que le directeur général de la Division des routes, qui a déclaré son soutien à Bolsonaro le jour du second tour des présidentielles, devrait être tenu responsable des "crimes commis par les envahisseurs de l'autoroute".

Le président du Tribunal Suprême Électoral, Alexandre de Moraes, a qualifié les manifestations d'antidémocratiques et a ordonné à la police d'identifier les dirigeants des mouvements qui ont  barré les routes.