La Havane, 11 nov. (RHC)- Le Groupe de Puebla tient depuis hier sa VIIIe réunion dans la ville colombienne de Santa Marta. Formé de personnalités progressistes de l’Amérique Latine, de l’Espagne et du Portugal, le Groupe de Puebla s’est fixé pour but  de construire un nouvel agenda progressiste en phase avec les temps et les processus que connaît l'Amérique latine, et de structurer un nouveau programme de solidarité.

"Nous devons renouveler l'agenda progressiste, non seulement pour combattre le modèle néolibéral qui est vaincu par lui-même, mais aussi pour structurer un modèle de solidarité et d'intégration qui propose les mêmes progrès en Amérique latine pour combattre les inégalités", a déclaré l’ex-président colombien, Ernesto Samper, lors de la première journée de travaux.

Pour sa part, l’ancien président de la Bolivie, Evo Morales, a exprimé sa joie de partager avec les anciens présidents et autres dirigeants politiques du monde entier présents à la réunion.

"Nous partageons l’aspiration à relever ensemble le grand défi de l'intégration des peuples dans la paix, la solidarité et la justice sociale. Les triomphes des frères Gustavo Petro et Luiz Inacio Lula da Silva ravivent l'espoir de dignité et de souveraineté de la Grande Patrie", a souligné le leader indigène.

De son côté, Leonel Fernández, ex-président de la République dominicaine, a déclaré qu'à l'occasion de cette réunion du Groupe de Puebla, en compagnie de divers dirigeants régionaux, " nous avons réfléchi aux principaux défis auxquels l'Amérique latine est confrontée et à l'agenda d'intégration ibéro-américain, et nous avons également passé en revue le nouveau cycle progressiste en Amérique latine et dans les Caraïbes".

Jorge Luis Rodriguez Zapatero, ancien président du gouvernement espagnol, a salué la politique de paix totale du gouvernement colombien, tout en affirmant que la paix est la grande tâche au cœur des valeurs progressistes.

Lors de la première session plénière de cette 8e  réunion du Groupe de Puebla, les participants de la région ainsi que Rui Zhu, vice-ministre et directeur du Bureau général du Département international du Comité central du Parti communiste chinois, ont discuté du pays asiatique dans la nouvelle ère et de ses relations avec l'Amérique latine et les Caraïbes.

Sous le slogan «La région unie pour le changement», la rencontre se déroule en présence d'une centaine de dirigeants progressistes de 14 pays - présidents, anciens présidents, ministres, parlementaires, juristes, universitaires et observateurs - où ils débattent de l'avenir du progrès et de l'intégration en Amérique latine et dans les Caraïbes, après les récents triomphes de la gauche au Brésil, en Colombie et au Chili.

Des membres du Groupe parlementaire ibéro-américain et du Conseil latino-américain pour la justice et la démocratie, les branches législative et judiciaire du forum, y participent.

Source: Prensa Latina