L'Argentine accuse les États-Unis d'avoir une part de responsabilité dans l'échec des négociations entre ce pays et les « fonds vautours ».

Editado por Michele Claverie
2014-08-08 14:19:59

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Buenos Aires, 8 août (RHC).- Le chef du cabinet argentin, Jorge Capitanich, a accusé les États-Unis, d'avoir une part de responsabilité dans l'échec des négociations entre son pays et les « fonds vautours ».

Après la crise économique de 2001 en Argentine, 93 % des créanciers ont accepté un allègement de dette et un rabais d'environ 70 %, alors que 7 % de « holdouts » ont refusé le marché. Quelques fonds spéculatifs conduits par NML Capital et Aurelius Management, représentant moins d'1 % des créances, ont porté plainte devant la justice américaine pour réclamer le remboursement total de leurs titres, soit 1,33 milliard de dollars (769 millions d'euros) et le verdict leur a été favorable.

Buenos Aires n'a pas pu honorer une échéance de 539 millions de dollars (403 millions d'euros) car la somme, versée par la Banque centrale d'Argentine, a été bloquée dans un compte de la Bank of New York pour le règlement du contentieux avec NML et Aurelius.

L'Argentine refuse de payer aux fonds « vautours » ce que le jugement lui ordonne, invoquant que si elle verse la somme, elle viole la clause RUFO figurant dans les contrats de dette qui oblige de rembourser tous les créanciers selon les mêmes conditions.

Par ailleurs, Jorge Capitanich, a appelé le président Barack Obama a intervenir dans ce conflit, car il y a eu une mauvaise pratique de la part de la justice étasunienne.

Il a accusé le juge de partialité et de répondre aux intérêts des fonds vautours. Il a signalé que ce juge a démontré méconnaitre le processus qui établit des mécanismes d'annulation de dette et il a déclaré que ce magistrat ne devrait pas entraver le processus d'accomplissement des obligations".

Le ministre de l'Économie, Axel Kicillof, a quant à lui suggéré aux États-Unis de se présenter à la Haye et de permettre que le problème de partialité et de juridiction y soit discuté ouvertement.



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