Des organisations péruviennes rejettent les persécutions policières

Editado por Reynaldo Henquen
2022-12-24 11:02:51

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La Havane, 24 déc. (RHC)- Des représentants d'organisations péruviennes ont exprimé vendredi leur rejet des persécutions policières contre ceux qui manifestent contre le gouvernement de la présidente désignée Dina Boluarte.

Dans des déclarations à la chaîne TeleSUR, le coordinateur de la Plateforme nationale pour l'agriculture, César Guarniz, a souligné que le Pérou traverse une période complexe et difficile, avec un état d'urgence décrété dans lequel les droits constitutionnels fondamentaux ont été suspendus.

"L'un d'eux est l'inviolabilité du domicile, et tout récemment, un événement a marqué une étape très désastreuse dans les actions de la police et du ministère public", a-t-il signalé en faisant allusion à la descente de la police dans les locaux de la Confédération paysanne du Pérou, samedi dernier.

Une vingtaine de personnes ont alors été détenues pendant près de dix heures, avant d'être relâchées, aucune charge n'ayant été retenue contre elles. Le siège du parti politique Nouveau Pérou a également été perquisitionné.

Pour sa part, le président de l'Association nationale des diplômés des forces armées, Guilmar Trujillo, a déclaré que le gouvernement "ne donne pas la responsabilité qui correspond à une situation politique et sociale aussi complexe que celle que vit le Pérou.

"Nous vivons une situation politique très difficile, très compliquée, et en plus de cela, l'actuelle présidente, Dina Boluarte, tourne le dos au peuple", a déclaré Guilmar Trujillo.

Il a également déclaré que l'actuel Premier ministre, Luis Alberto Otalora, "a du sang sur les mains", car lorsqu'il était ministre de la Défense, "il a déclaré l'état d'urgence dans la nation, ce qui a entraîné plus de 27 morts et des centaines de blessés dans tout le pays".

Source: TeleSur



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