Lula appelle au calme après une menace terroriste à Brasilia

Editado por Reynaldo Henquen
2022-12-27 10:12:34

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La Havane, 27 déc. (RHC)- Le président élu du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva,  a appelé au calme, suite au tumulte provoqué par l'arrestation d'un partisan du président sortant, Jair Bolsonaro, accusé de terrorisme.

"Tel est notre engagement: redonner le sourire au pays, ramener la paix", déclare le fondateur du Parti des travailleurs dans une vidéo partagée et amplifiée par plusieurs plateformes.

Dans cette vidéo, Lula insiste sur le fait que le pays doit "avoir la compétence" de retrouver la fraternité, la solidarité et l’amour.

Cette publication est apparue après une tentative de terrorisme, lorsqu'à Noël, un partisan de Bolsonaro, a tenté de faire exploser une bombe près de l'aéroport international de Brasilia.

Arrêté avec des moyens de guerre, l’individu, un homme d’affaires de 56 ans, a avoué qu'il avait l'intention de perpétrer l'attentat en faisant exploser un camion-citerne de carburant lors de la prise de possession de Lula, prévue le 1er janvier.

"Je suis prêt à tuer ou à être tué", a-t-il déclaré avant d’être transféré dans une prison de haute sécurité près du district fédéral.

Au milieu de cet incident, la police a également trouvé un autre arsenal à Gama, dans la région administrative de Brasilia, dimanche.

L'équipe de déminage du bataillon des opérations spéciales s'est rendue sur place pour effectuer les procédures techniques et a fait exploser le matériel de manière contrôlée.  

Après les épisodes violents, le futur ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Flavio Dino, a affirmé que le dispositif de sécurité pour l'inauguration de Lula sera revu et renforcé.

"Toutes les procédures seront réévaluées pour renforcer la sécurité. Et la lutte contre les terroristes et les fauteurs de troubles sera intensifiée. La démocratie a gagné et gagnera", a-t-il écrit sur les médias sociaux.

Depuis que Lula a battu Bolsonaro au second tour du scrutin le 30 octobre, les partisans radicaux de l'ex-militaire sont descendus dans la rue et se sont rassemblés devant des casernes de l'armée pour appeler à un coup d'État afin d'empêcher l'investiture de l'ancien mécanicien, qui prendra le pouvoir pour la troisième fois.

L’ancien dirigeant syndical prêtera serment dimanche lors d'une cérémonie au palais du Planalto, le siège du pouvoir exécutif à Brasilia, à laquelle 17 chefs d'État ou de gouvernement ont confirmé leur présence.

Source: Prensa Latina



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