Brasilia, 9 janvier (RHC) Les policiers du district fédéral de Brasilia et l'armée ont démantelé lundi le campement de partisans pro-Bolsonaro concentré devant le siège de l'armée, d'où ont été lancés les assauts contre les sièges de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême.
Le démantèlement intervient après que le juge de la Cour suprême fédérale (STF), Alexandre de Moraes, a émis une ordonnance accordant aux putschistes un délai de 24 heures pour quitter le site.
Le magistrat a souligné que "rien ne justifie l'existence de camps terroristes, financés avec la complaisance des autorités civiles et militaires de manière totalement subversive et sans aucun respect de la Constitution".
De même, l'actuel chef de la sécurité du district fédéral, Ricardo Cappelli, a souligné que "nous ne permettrons pas le maintien de rassemblements qui fonctionnent comme des couveuses de plans contre l'État de droit démocratique".
Les forces de l’ordre n’ont pas dû avoir recours à la force pour démanteler les campements. Après avoir été encerclés, les bolonaristes se sont retirés de la zone, laissant à l'abandon les tentes qui y étaient dressées.
Les camps avaient été mis en place depuis la confirmation du président Luiz Inácio Lula da Silva comme vainqueur des élections dans le but de ne pas reconnaître le résultat de la volonté populaire.
Ces rassemblements ont servi de base hier à l'invasion condamnée des sièges des trois pouvoirs du gouvernement par les extrémistes de droite, et ont servi de point de retour après le coup d'état manqué. (Source/Telesur)