La Havane, 10 janvier, (RHC)- Le gouvernement de Dina Boluarte a interdit à l'ancien président bolivien, Evo Morales, d'entrer au Pérou au motif que sa présence affecte la sécurité intérieure du pays.
Le gouvernement péruvien accuse Evo Morales d'encourager les protestations qui se poursuivent depuis que Dina Boluarte a succédé à Pedro Castillo, déchu, au début du mois de décembre.
Les manifestations, qui ont repris lundi, ont fait au moins 28 morts et des centaines de blessés, ainsi que des allégations de violations des droits de l'homme par les forces de sécurité et l'armée.
Le Premier ministre péruvien Alberto Otárola avait déjà prévenu qu'ils utiliseraient "énergiquement" les mécanismes diplomatiques et administratifs pour sanctionner Evo Morales pour s'être mêlé des problèmes internes du pays.
Les allégations se fondent principalement sur des messages publiés par Evo Morales sur les réseaux sociaux, dans lesquels il a soutenu M. Castillo et s'est prononcé en faveur de la nécessité pour le Pérou de se doter d'une nouvelle constitution.
Source: Russia Today