Lula licencie 13 autres militaires de la sécurité présidentielle au Brésil

Editado por Reynaldo Henquen
2023-01-19 10:12:07

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La Havane, 19 janvier (RHC)- Le gouvernement du président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a licencié ce mercredi 13 autres membres de la sécurité institutionnelle.

Le licenciement a été publié au Journal officiel de l'Union. Ces 13 agents viennent s’ajouter à une quarantaine de militaires chargés de la sécurité de Lula démis de leurs fonctions mardi.

Dans la nouvelle liste, on trouve des coordinateurs et des superviseurs des opérations de sécurité présidentielle placés à Brasilia et à Rio de Janeiro.

Ces licenciements interviennent dans un contexte de méfiance exprimée par Lula à l'égard de la performance de l'armée lors de la tentative de coup d'État du 8 janvier, lorsque des partisans radicaux de l'ancien président, Jair Bolsonaro, ont envahi et saccagé le Congrès national, la Cour suprême fédérale et le palais présidentiel dans la capitale.

Lula a déclaré la semaine dernière qu'il percevait une complicité entre des membres des forces armées et de la police militaire du district fédéral et les extrémistes bolonaristes (partisans de l'ancien capitaine de l'armée).

Par ailleurs la Cour suprême a donné 10 jours à la police fédérale pour présenter son rapport sur l'agression de Brasilia.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre de l'enquête visant à clarifier le rôle du gouverneur du district fédéral, Ibaneis Rocha, et de l'ancien chef de la sécurité du district fédéral, Anderson Torres, dans les violentes attaques perpétrées contre les sièges du pouvoir le 8 janvier.

Le président de la Cour suprême, Alexandre de Moraes a demandé au directeur général de la police, Andrei Passos, de présenter "des preuves déjà recueillies, identifiant les agents (...) qui ont pu commettre des crimes faisant l'objet d'une enquête".

Près de 1 400 personnes sont toujours en détention pour leur participation aux attentats, qui ont provoqué une onde de choc au Brésil et à l'étranger.

Sources: Prensa Latina et Russia Today



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