La Havane, 30 janvier, (RHC)- Le chancelier fédéral allemand, Olaf Scholz, a entamé ce dimanche une visite officielle au Chili, accompagné d'une délégation de représentants du monde politique et des affaires, dans le cadre d'une tournée en Amérique latine.
Diverses sources s'accordent à dire que le chef du gouvernement allemand abordera avec le président chilien, Gabriel Boric, la question de la "Colonie Dignidad", une enclave fondée en 1961 à 380 kilomètres au sud de Santiago par des Allemands recrutés par le sous-officier nazi Paul Schaefer.
De nombreuses personnes ont été soumises au travail forcé, à des punitions et à des abus sexuels dans ce centre, qui a également servi de lieu de torture et d'assassinat d'opposants pendant la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).
L'agenda du Chancelier fédéral à Santiago du Chili prévoit ce lundi une réunion avec des hommes d'affaires chiliens et allemands.
Le pays européen est intéressé par la diversification de ses sources d'énergie et par la signature d'accords commerciaux et de coopération dans des secteurs tels que le lithium, le cuivre et l'hydrogène.
A Buenos Aires, première étape de la tournée sud-américaine du chancelier allemand, le président argentin, Alberto Fernandez, a déclaré au cours d’une conférence conjointe que son pays ne fournira pas d'armes à l'Ukraine.
Il a assuré que l’Amérique Latine en général ne le fera pas non plus.
"J'ai fait part au Chancelier de ma préoccupation et de mon désir de trouver une solution au conflit. Je n'ai rien à dire sur les décisions prises par les autres pays. Ce qui est certain, c'est que ce que le ministre des Affaires étrangères et moi-même souhaitons le plus, c'est que la paix soit rétablie le plus rapidement possible", a déclaré le président argentin.
Mardi, le président colombien, Gustavo Petro, a confirmé avoir rejeté une demande de Washington afin de fournir à l’Ukraine ses équipements militaires de fabrication russe.
Il a également été rapporté cette semaine que le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a refusé de fournir à l'Allemagne des munitions pour les chars que Berlin prévoit de livrer à Kiev.
Sources : Prensa Latina et Russia Today