Port d'Espagne, 11 février (RHC) Le ministère de la Sécurité de Trinité-et-Tobago n'a jamais eu de discussions et n'a jamais traité avec des chefs de bandes criminelles réputés, suspects ou connus, a assuré son chef, Fitzgerald Hinds.

Répondant à une question posée par le député de Naparima, Rodney Charles, à la Chambre des représentants, il a exclu toute négociation et toute tentative de négocier un pacte par le biais de contrats publics.

"Ce n'est pas la politique de l'exécutif ou de Trinité-et-Tobago et cela ne s'est pas produit", a-t-il fait remarquer, affirmant que l'administration actuelle était consciente de la situation de la criminalité.

Le ministre s'est adressé aux législateurs en particulier sur la question de la criminalité violente grave, alimentée principalement par l'activité des gangs.

Nous avons choisi la meilleure approche, par le biais des forces de l'ordre, pour mettre un terme à leurs activités et mettre en place diverses autres stratégies pour atténuer et différer les activités des gangs, a-t-il souligné.

Depuis l'année dernière, la communauté du renseignement de la nation a averti le gouvernement d'une augmentation des crimes violents, les gangs se divisant et se remettant des effets de la pandémie de Covid-19.

En 2022, Trinité-et-Tobago a enregistré une nouvelle vague de criminalité avec une augmentation conséquente des meurtres, blessures, coups et autres crimes violents (Source : Prensa Latina).