Des milliers de personnes manifestent à Mexico contre la réforme électorale

Editado por Reynaldo Henquen
2023-02-27 08:43:19

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La Havane, 27 février, (RHC)- Des milliers de personnes ont manifesté dimanche à Mexico apparemment contre le plan B qui remplace la réforme électorale uniquement dans les lois qui peuvent être modifiées, et il y en a peu.

Les manifestants vêtus de blanc et de rose (les couleurs de l'Institut National Électoral, INE) se sont rassemblés sur la place centrale du Zocalo, la plus grande du Mexique, sous le slogan On ne touche pas à mon vote.

L'INE doit organiser bientôt des élections pour renouveler quatre conseillers, dont le président et le vice-président, qui recevront une indemnité de 16,5 millions de pesos, soit plus de 800 000 dollars, pour leur seul départ.

Les premières personnes arrivées sur la place ont trouvé une grande bannière avec le logo du Parti d'action nationale le PAN et une pancarte parodiant le slogan concernant l’INE : "On ne touche pas à Genaro Luna", l'ancien secrétaire à la sécurité du gouvernement de Felipe Calderón, reconnu coupable de trafic de drogue par un tribunal de New York aux États-Unis.

Sans aucun doute, l'affaire García Luna est l'un des coups les plus durs qu'a reçus le PAN, un parti né en 1939 pour s'opposer et éliminer la loi de nationalisation du pétrole proclamée par l'ancien président du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), Lázaro Cárdenas.

Le président admet que l'opposition a une force électorale parce qu'elle a le soutien de l'oligarchie nationale et des secteurs les plus riches du Mexique, et il les a même calculés à 30 millions de personnes, moins de la moitié des plus de 70 millions qui, selon ses sondages, soutiennent son gouvernement.

Aujourd'hui, comme toujours, il y a des contradictions dans les chiffres de participation au rassemblement, bien qu'il soit très clair qu'il y avait absolument moins que la marche précédente, qui était massive, mais toujours rien de comparable à celle organisée par Morena, coalition au pouvoir,  et appelée par le président lui-même.

Source : Prensa Latina



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