Caracas, 9 mars (RHC) L'ancien président équatorien Rafael Correa a souligné jeudi l'échec de l'application des politiques néolibérales en Amérique latine et dans les Caraïbes, tout en mettant en exergue la résistance du peuple vénézuélien.
Correa a mis l’accent sur le fait que "l'économie néolibérale impose et propose la mobilité des marchandises par le biais du libre-échange, mais sanctionne et criminalise l'immigration et ne favorise pas la mobilité de la main-d'œuvre".
Dans le même ordre d'idées, il a souligné que "nous considérons souvent les règles capitalistes comme synonymes de 'civilisation'", ce qui fait du capitalisme un sens commun difficile à vaincre.
Dans une autre partie de son discours, Correa a déclaré que "le néolibéralisme n'établit pas de règles pour payer la consommation de biens environnementaux consommés par le premier monde", alors qu'il impose constamment des règles pour la consommation de biens dans le tiers monde, ce qu'il a qualifié d'hypocrisie.
Il a également souligné que "le système néolibéral a été construit comme un système hégémonique où tout est fonction du grand capital, même l'appropriation du droit public" et a donné un exemple de la façon dont il fonctionne dans certains pays de la région de l'Amérique latine et des Caraïbes.
Il a notamment souligné que "cet abus de droit par les pays qui prônent le néolibéralisme a eu des effets très graves au Venezuela, car il a entraîné une crise des investissements pétroliers et des revenus financiers".
Correa a déclaré, d'autre part, que "les conséquences de ce blocus sont fortes car les revenus que l'État tirait du pétrole étaient de 52 609 millions de dollars en 2013 et de 743 millions en 2020, soit 70 fois moins". Il a qualifié cette situation de grave.
Il a salué le fait que le Venezuela soit sous blocus depuis 9 ans et "continue à résister, ce qui est déjà une victoire, l'impérialisme a fait beaucoup de dégâts mais n'a pas réussi à vaincre le Venezuela".
Ce jour-là s'est tenu le Forum "Le Venezuela n'est pas une menace, c'est un espoir", au cours duquel les 929 mesures coercitives unilatérales des États-Unis contre Caracas ont été rejetées. (Source Telesur)
