La Paz, 26 mars (RHC) Le président bolivien Luis Arce a appelé dimanche à maintenir l'unité du parti bolivien qui soutient son gouvernement, à l'occasion du 28e anniversaire de la création du Mouvement vers le socialisme - Instrument politique pour la souveraineté des peuples (MAS-IPSP).
"Aujourd'hui plus que jamais, alors que les intérêts étrangers lorgnent à nouveau sur nos ressources naturelles, alors que la droite tente de relever la tête, l'unité de notre instrument politique et de nos organisations sociales est une condition indispensable", a déclaré le dirigeant bolivien lors d'un grand rassemblement organisé dans la ville d'Ivirgarzama, dans le département de Cochabamba.
De même, le chef de l'État bolivien a affirmé que le MAS-IPSP a consolidé sa position en tant que première force politique du pays, tout en précisant que les propriétaires de l'instrument politique sont les organisations sociales.
"Nous leur sommes redevables", a-t-il souligné. Par ailleurs, il a déclaré que "28 ans après le début de notre processus de changement, il est clair qu'il est devenu l'héritage de tout le peuple bolivien".
"Il est très important que nous tenions compte de ce qui se passe dans notre région. Le moment est venu d'exporter notre révolution démocratique et culturelle dans toute l'Amérique latine ; c'est le grand défi de notre instrument politique", a fait remarquer Luis Arce.
Pour sa part, le premier président de l'État plurinational de Bolivie, Evo Morales, qui a également participé à l'événement, a demandé "aux nouvelles générations beaucoup de réflexion et de responsabilité envers la patrie. La véritable unité repose sur des principes anti-impérialistes", a-t-il déclaré, en précisant qu'il ne s'agit pas de critiquer la direction nationale du MAS-IPSP, comme le suggèrent des agents politiques qu'il a qualifiés d'"agents américains" dont la mission est d'attaquer l'organisation.
Dans ce contexte, il a exhorté Luis Arce à améliorer la composition de son cabinet. "Nous devons nous débarrasser des conservateurs orthodoxes qui suivent les politiques du FMI (Fonds monétaire international). Au prix d'un contrôle de l'inflation, ils punissent la micro-économie du peuple. Appliquons l'austérité sans licencier nos frères, avec justice sociale", a insisté Evo. (Source Telesur)
