La Havane, 26 avril, (RHC)- Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a plaidé pour la reconstruction démocratique de l'Amérique latine, à l’ouverture de la conférence internationale sur le processus politique au Venezuela.
Devant des représentants d’une dizaine de pays, le président colombien a insisté sur la nécessité de garder à l'esprit le sens de la démocratie, l'histoire commune de la région et ce qu'il faut faire pour ne jamais revenir à ce passé marqué par des millions de tortures et de disparitions.
Nous pourrons nous comprendre, nous aurons des possibilités d’entente, ou nous reviendrons à l'époque des dictatures, a-t-il réfléchi.
Gustavo Petro a insisté à plusieurs reprises dans son discours sur la coexistence. Nous pouvons nous comprendre, ouvrir un dialogue démocratique et un projet démocratique, a-t-il souligné.
Pour le président colombien, l'un des objectifs de cette conférence est de définir et de recommander si nous nous dirigeons vers l'amour ou vers la guerre. L'histoire de l'Amérique latine est entre les mains de nos peuples, a-t-il souligné.
Pour le chef d'État, la recommandation colombienne est l'entrée du Venezuela dans le système interaméricain des droits de l'homme, groupe qu'il a quitté en 2012.
Dans le même temps, il a exigé l'élaboration d'un calendrier pour la levée des sanctions économiques contre Caracas. Le Venezuela et la Colombie doivent marcher sur des rails, laissons-les décider sans pression.
Ce sont les Vénézuéliens qui décideront de leur avenir, a-t-il souligné devant les participants à la conférence parmi lesquels se trouvait Josep Borrell, Haut représentant de l’Union Européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, en tant qu’invité.
Source : Prensa Latina