La Havane, 21 juillet, (RHC)- La nouvelle journée de protestation contre la présidente péruvienne Dina Boluarte, malgré les appels officiels à rester chez soi pour regarder un match de football, a réussi à mobiliser 21 000 personnes dans tout le Pérou. La répression policière, qui a fait l'objet de plusieurs vidéos, a une fois de plus été le protagoniste des événements, qui ont fait 11 blessés, dont plusieurs journalistes.

Les affrontements entre les manifestants et la police, rapportés par le Bureau du Défenseur, ont eu lieu principalement sur la Place d’Armes à Huancavelica, capitale du département du même nom, où les officiers ont tiré des gaz lacrymogènes.

D'autre part, devant le Congrès à Lima, il y a eu des moments de tension lorsque des manifestants ont tenté de franchir la barricade de la police et que les policiers en uniforme ont répondu avec des grenades lacrymogènes. On a également rapporté des blessures causées par des balles en caoutchouc.

Le ministère de la Santé a publié sur ses réseaux, lors des manifestations dans le centre de Lima, que 11 personnes ont été traitées pour des contusions et des blessures au corps.

L'Association nationale des journalistes a enregistré l'agression de sept journalistes au cours de la journée de protestation de mercredi dernier qui, outre le départ de Boluarte, réclamait des  élections anticipées.

Alors que les manifestants exigeaient le départ de Boluarte dans une grande partie du pays, le député Jaime Quito a déposé une plainte constitutionnelle contre la présidente et le Premier ministre Alberto Otárola, pour les crimes présumés d'"usurpation de fonction publique, d'acceptation illégale de fonction et de violation de la Grande Charte "commis lors des violations des droits de l'homme", rapporte Exitosa.

Boluarte a déclaré lundi qu'elle ne comprenait pas "pourquoi ses opposants brandissent à nouveau leurs drapeaux de guerre".

Sources : Plusieurs