La Havane, 22 juillet, (RHC)- Le président chilien, Gabriel Boric, et son homologue français, Emmanuel Macron, ont convenu vendredi de travailler ensemble sur la production de lithium et d'hydrogène vert, deux éléments clés pour la transition climatique.
Dans une déclaration en amont de leur rencontre bilatérale, Gabriel Boric a souligné les "valeurs partagées" entre les deux pays, telles que "le respect de la démocratie, l'adhésion à l'État de droit et la force institutionnelle".
Il a également indiqué qu'au cours de sa visite, plusieurs entreprises françaises avaient manifesté leur intérêt pour "approfondir les investissements" déjà existants au Chili, "un pays stratégique dans la transition climatique", dans des domaines clés tels que l'hydrogène vert et le lithium.
"Notre développement en termes d'hydrogène vert, de lithium et de cuivre, la création de valeur ajoutée dans notre pays avec des investissements étrangers est quelque chose qui nous remplit de fierté et constitue un énorme défi que nous devons relever", a-t-il déclaré.
Pour sa part, le président Macron a remercié le Chili pour sa position sur le conflit en Ukraine.
"Je vous remercie pour votre position sans équivoque sur la guerre lancée par la Russie en Ukraine. Vous l'avez rappelé avec beaucoup d'éloquence lors du sommet UE-CELAC. C'est pourquoi nous évoquerons aujourd'hui les initiatives internationales qui seront prises pour atténuer les conséquences de cette guerre", a déclaré le président français.
Mardi, lors de son discours à la session plénière du sommet UE-CELAC, le président du Chili s'est plaint du refus de certains États de reconnaître que le conflit est "contre" l'Ukraine et non "en" Ukraine.
Plus tard, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a estimé que la position de Gabriel Boric était le fruit de sa jeunesse et de son inexpérience.
Le gouvernement de Lula travaille depuis longtemps à la mise en place d'un groupe de pays capables de jouer un rôle de médiateur dans le conflit. Le dirigeant brésilien ne part pas du principe que le retrait des troupes est nécessaire pour entamer des négociations, mais plutôt que "la condition sine qua non pour discuter de la paix est que la guerre s'arrête".
Source Russia Today