Des blessés et des arrestations au Pérou après une nouvelle marche pour la démission de la présidente

Editado por Reynaldo Henquen
2023-07-24 10:49:39

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La Havane, 24 juillet, (RHC)- La Coordination Nationale Unitaire de Lutte (CNUL) du Pérou a condamné la répression policière pendant la quatrième journée de manifestations pacifiques exigeant la démission de la présidente Dina Boluarte.

Le CNUL, un bloc d'organisations sociales et de forces politiques progressistes organisant les manifestations, a déclaré que la répression avait fait plusieurs blessés et arrestations, dont Franco Lucio, membre de la coordination, qui s'était interposé en faveur d'un homme arrêté illégalement pour avoir distribué des tracts anti-présidentiels.

"Trop c'est trop ! Il est inutile, abusif et illégal que la police nationale lance des grenades lacrymogènes et charge une manifestation totalement pacifique. Nous avons tous les droits de manifester dans les rues et sur les places", a déclaré Verónika Mendoza, ancienne candidate progressiste à l'élection présidentielle, qui participait à la manifestation.

Le bureau du Défenseur du Peuple, a dénoncé la violence avec laquelle la police a dispersé les manifestants rassemblés sur la Place San Martin, interdite aux manifestations par une ordonnance municipale, sans en avoir l'autorité.

Il en a résulté un nombre indéterminé d'arrestations et de blessés, dont une femme indigène blessée après avoir été projetée par un policier depuis la base surélevée du monument au Libérateur José de San Martin, sur la place du même nom.

L'avocate de la Commission, Mar Pérez, a dénoncé le fait que des agents ont empêché plusieurs avocats chargés de la défense des détenus d'accéder au monument, ce qui constitue, a-t-elle rappelé, un abus d'autorité et qui est interdit car la détention au secret implique le risque de torture des prisonniers.

Source : Prensa Latina



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