La Havane, 27 octobre, (RHC)- Le Mexique a enregistré 27 morts à la suite du passage du cyclone Otis, qui a frappé l'État de Guerrero, en particulier la ville d'Acapulco. 4 personnes sont portées disparues.

La secrétaire à la Protection civile, Rosa Icela Rodriguez, et la gouverneure de l'État de Guerrero, Evelyn Salgado, ont dressé jeudi un premier bilan des importants dégâts et des pertes humaines provoqués par cette tempête atypique, lors de la conférence de presse habituelle du président Andrés Manuel Lopez Obrador.

Rosa Icela Rodriguez a indiqué que toutes les victimes sont prises en charge dans la grande majorité des endroits, en particulier sur la Costa Grande et à Acapulco, ainsi que dans plusieurs municipalités où les pluies ont été plus intenses que les vents et où les dégâts ont été un peu moins importants qu'à Acapulco.

Otis s’est abattu sur la région avec des vents de 270 km/h.

La gouverneure du Guerrero a déclaré que l'ouragan a endommagé 80 % des hôtels de la station balnéaire d'Acapulco, et l'a décrit comme un coup extraordinairement dur pour le tourisme, dont vit la région.

Le président mexicain a pour sa part annoncé un plan de soutien rapide aux victimes, ainsi qu'aux hôteliers et aux commerçants qui ont tout perdu, mais aussi aux agriculteurs et aux éleveurs, qui ont également subi d'énormes dégâts. Un comité a déjà été mis en place à cet effet et un travail est en cours avec le secteur financier.

Il a mis en relief le travail des monteurs des lignes électriques qui, dans plus d'un millier de brigades, ont déjà rétabli le service dans plusieurs endroits, érigé des poteaux et débarrassé les lignes électriques des mauvaises herbes.

Le président Lopez Obrador a d’autre part exprimé sa reconnaissance pour la réaction de tout le peuple mexicain, qui a immédiatement commencé à aider les sinistrés en leur fournissant des vêtements et de la nourriture, ainsi que pour les médecins qui soignent les blessés et les autres personnes touchées.

Le président s'est rendu sur place mercredi soir, après un périple d'une dizaine d'heures en raison des glissements de terrain sur la route.

Source : Prensa Latina